I dedicate my new poem “The Weight of your Heart” to those who’ve experienced what I call a transient love, an ephemeral joy, and to the one who has been betrayed by love. The French translation, “Le poids de ton coeur,” is followed.
“The Weight of Your Heart”
I carry you in my heart,
It’s over, but you linger,
A ghostly touch that never fades,
You left me without a final word, not even a text to remember.
Yet your heart, it still travels with me.
The moments we lost—could they be saved?
I could have held you tighter,
So I would never miss you again.
You are my forever companion, unseen but near
A love that exploded in sight cannot be tamed.
Nothing can hold back a woman in love.
But you don’t want it from me—
Not the way I craved,
Not the way my soul longs for you.
I stand in the naked distance of (your) love.
I don’t feel alone,
But without you, the distance stretches,
Like naked space,
Peeling away layer by layer,
Until only the lingerie of our feelings remain.
I miss you—come back to me,
My window to the world is cold,
I want you, not in the way of flesh,
But in the way of life—your hands on my face,
Your breath on my neck, your lips on mine,
Fingers tangled in your hair,
legs intertwined until the morning light.
I want to wake to your smile,
To hold the moon with you.
But you played with my feelings,
And now you don’t care.
So I began this love story,
but you were the one who wrote its end.
It’s from you that I learned the fire of love.
And from you I learned its burn.
I don’t need perfection,
Just someone afraid to lose me,
Someone who respects the fragility of what we had,
But now, all that remains is fear—
Fear of writing a love letter
That will be met with rejection.
I can’t move on.
No matter how you’ve torn me apart,
A piece of you is forever stuck to me.
You taught me love,
Unconditional, sacrificial,
But you also taught me pain,
A lesson I never wanted,
From the one who showed me what it means to love
And to lose.
——
“Le Poids de ton Cœur”
Je te porte dans mon cœur,
C’est fini, mais tu persistes,
Un toucher fantomatique qui ne s’efface jamais,
Tu es parti sans un dernier mot, même pas un texte pour m’en souvenir.
Pourtant, ton cœur voyage encore avec moi.
Les moments que nous avons perdus—pouvaient-ils être sauvés ?
J’aurais pu te serrer plus fort,
Pour ne plus jamais te manquer.
Tu es mon compagnon pour toujours, invisible mais proche,
Un amour qui a explosé à vue ne peut être dompté.
Rien ne peut retenir une femme amoureuse.
Mais tu n’en veux pas de moi—
Pas comme je le désirais,
Pas comme mon âme te désire.
Je me tiens dans la distance nue de (ton) amour.
Je ne me sens pas seule,
Mais sans toi, la distance s’étire,
Comme un espace nu,
S’effeuillant couche après couche,
Jusqu’à ce qu’il ne reste que la lingerie de nos sentiments.
Tu me manques—reviens-moi,
Ma fenêtre sur le monde est froide,
Je te veux, pas dans la chair,
Mais dans la vie—tes mains sur mon visage,
Ton souffle dans mon cou, tes lèvres sur les miennes,
Doigts emmêlés dans tes cheveux,
Jambes entrelacées jusqu’à la lumière du matin.
Je veux me réveiller à ton sourire,
Tenir la lune avec toi.
Mais tu as joué avec mes sentiments,
Et maintenant tu t’en fiches.
C’est moi qui ai commencé cette histoire d’amour,
Mais c’est toi qui en as écrit la fin.
C’est de toi que j’ai appris le feu de l’amour.
Et de toi j’ai appris sa brûlure.
Je n’ai pas besoin de perfection,
Juste de quelqu’un qui a peur de me perdre,
Quelqu’un qui respecte la fragilité de ce que nous avions,
Mais maintenant, il ne reste que la peur—
La peur d’écrire une lettre d’amour
Qui sera accueillie par un rejet.
Je ne peux pas passer à autre chose.
Peu importe comment tu m’as déchirée,
Un morceau de toi est à jamais collé à moi.
Tu m’as appris l’amour,
Inconditionnel, sacrificiel,
Mais tu m’as aussi appris la douleur,
Une leçon que je n’ai jamais voulue,
De celui qui m’a montré ce que c’est d’aimer
Et de perdre.